J’allais donner mon temps à quelqu’un qui en avait vraiment besoin et à qui j’allais faire plaisir. J’ai alors pris conscience que l’on pouvait s’accorder du temps, cela ne m’a pris que deux heures mais deux heures très importantes pour elle et pour moi.
Ma vision de la vie s’est modifiée. J’ai compris que si l’on consacrait un peu de son temps aux autres on avait beaucoup à gagner.
« J’ai réalisé que de ne pas m’occuper des autres me manquait. »
Maintenant, j’accorde plus de temps à ma grand-mère, je l’appelle et vais la voir plus souvent. Il n’y a pas que les mots, la communication peut passer par le toucher, le partage : manger un gâteau ensemble ou regarder un album photo. Les personnes âgées sont souvent seules, on n’a pas très envie d’aller vers elles, alors qu’elles ont une attente très forte. Je sais maintenant qu’il faut aller les chercher, leur demander comment elles vont, leur proposer de parler d’elles, de ce qu’elles ressentent. Autant que je peux, j’encourage ceux que je côtoie à aller vers les plus âgés, d’être à leur écoute.